Le roman noir n’a rien à voir avec l’affirmation de la négritude !!!

Publié le par Manuel Soufflard

                                                              

 

Ce genre relate souvent l'affaire d'un détective, souvent un « privé », en proie lui aussi à des problèmes d'argent. Il affronte au quotidien des endroits mal famés et les truands ; il se heurte souvent à l'hostilité de la police officielle.

 

 Ce type de détective a été immortalisé par le personnage de Sam Spade (Dashiell Hammett) ou encore de Philip Marlowe (Raymond Chandler). Aujourd'hui, des auteurs comme Cormac McCarthy peuvent être rattachés au genre.

 

Au cinéma, des réalisateurs comme John Huston, Robert Montgomery et Howard Hawks ont contribué à populariser le genre du film noir.

 

Parmi les précurseurs français du genre, on peut citer Balzac : Une ténébreuse affaire (1843) ou Eugène Sue et ses Mystères de Paris (1842-1843), mais Émile Zola pourrait peut-être s'en réclamer aussi pour L'Assommoir, voire Thérèse Raquin.

 

En août 1944, quelques jours avant la Libération de Paris, Marcel Duhamel découvre trois livres ; deux sont de Peter Cheyney et le troisième de James Hadley Chase (tous deux auteurs britanniques).

 

Il en confie la traduction à Gallimard, avec l'idée d'une collection et Jacques Prévert en trouve le titre : ce sera la Série noire. La collection débute en 1945 et connaît immédiatement le succès.

 

En important l'œuvre d'Américains tels que Horace McCoy, qui avait écrit On achève bien les chevaux et Adieu la vie adieu l'amour (version française 1949), ou James Cain (Le facteur sonne toujours deux fois), Marcel Duhamel rend le genre populaire en France.

 

Côté français, Jean Amila y publie une vingtaine de romans. On doit aussi mentionner Léo Malet pour sa Trilogie noire. Les titres résument assez bien l'essentiel du roman noir : La vie est dégueulasse (1948), Le soleil n'est pas pour nous (1949), Sueur aux tripes (1969).

 

En plus les romans de André Héléna sont a mentionner. Philippe Porée-Kurrer, avec sa Quête de Nathan Barker (1994) a sans doute ouvert des portes nouvelles au genre.

 

Le commentateur français par excellence restera toutefois Jean-Patrick Manchette. Lui-même auteur des quelques romans (La position du tireur couché), c'est toutefois son travail d'éclaireur pour le genre en tant que critique dans les pages de Libération qui le signalera comme le véritable exégète du roman noir.

 

 Frédéric H. Fajardie rejoindra le cercle des auteurs de roman noir avec Tueurs de flics, puis sa célèbre Nuit des Chats bottés qui lui vaudront le titre de « maître du néo-polar ». Moins médiatique que Manchette, A.D.G. a lui aussi su créer un style très personnel qui sera reconnu de tous, au-delà des considérations idéologiques.

 

On doit aussi signaler Maurice G. Dantec qui renouvelle le genre en liant une trame futuriste à la noirceur de ses romans.

 

Depuis 1998 la ville de Frontignan la Peyrade et l'association Soleil Noir organisent tous les ans le Festival International du Roman Noir (FIRN).

 

Source : www.wikipedia.org

                                                                    

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article